L’éco-conception définit le cycle de vie d’un ouvrage : de l’extraction des matières premières jusqu’à son élimination en fin de vie, mais également son usage, son intégration dans l’environnement, son évolution, sa consommation d’énergie…
Cette approche, réalisée en amont du processus de conception, vise à réduire les impacts environnementaux tout au long du cycle de vie du produit mais également à trouver le meilleur équilibre entre les exigences environnementales, sociales, techniques et économiques.
L’un des enjeux de la RE2020 est de changer la manière de construire en incitant notamment au réemploi des matériaux, leur utilisation étant considérés comme n’ayant aucun impact, les valeurs des impacts pour tous les modules du cycle de vie sont ainsi considérées comme nulles.

Une mauvaise phase de conception peut coûter cher. Selon la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM), 7 à 8 millions de logements en France sont aujourd’hui des passoires énergétiques. L’évolution des exigences, et notamment la Loi Climat et Résilience, rendra leur location interdite à partir de 2025 pour les bâtiments classés G, 2028 pour les bâtiments classés F.
Un bouleversement considérable sur le marché locatif auquel les acteurs du secteur du bâtiment devront être préparés. Nouveaux métiers, nouvelles compétences…
MÉTHODOLOGIE AGYRE
Dans une démarche qui se veut pragmatique et guidée par la notion de coût global dès le début de la conception, Agyre accompagne son client sur l’éco-conception du projet en favorisant l’intégration de solutions permettant de réduire l’impact environnemental et d’intégrer l’économie circulaire à un haut niveau d’ambition de l’esquisse à la mise en œuvre sur chantier (stockage, protection, assemblage…). Les solutions proposées sont cohérentes avec les souhaits de la maîtrise d’ouvrage et portent sur un large spectre d’éléments (réversibilité des ouvrages, matériaux biosourcés ou éco-matériaux). Cette réflexion peut également être effectuée sur l’aménagement extérieur : réemploi de dalles, de bancs… L’imperméabilisation du terrain devant être limitée.
En accord avec les objectifs de développement durable fixés par le client, des préconisations seront ainsi communiquées, notamment sur le recours à des éco-matériaux, des matériaux de seconde vie, la valorisation in-situ des gisements présents etc… en concertation avec les acteurs de ce projet (MOE…). De plus, la montée en compétence de l’ensemble des acteurs locaux engagés dans la démarche est recherchée, permettant une évolution systémique et transformative de l’écosystème : sollicitation des organismes ESS, des ressourceries, des plateformes de recyclage, etc – en lien avec le diagnostic Territoire et Filières.