Les 9 piliers de l’économie circulaire
Vous connaissez normalement (on l’espère en tous cas) les 7 piliers de l’économie circulaire, définis par l’ADEME, qui s’articulent autour de 3 grands axes : l’offre des acteurs économiques, la demande et le comportement des consommateurs et la gestion des déchets. Bon chez Agyre, on vient renforcer ce concept, cette démarche, avec deux piliers supplémentaires : l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) et la data. Pourquoi ? Comment ? On vous explique.
L’ECONOMIE CIRCULAIRE
On va commencer par le début : l’économie circulaire. Pour résumer, ce concept est apparu dans les années 70. Il s’est démocratisé au fil des années, jusqu’à faire son entrée dans nos vies personnelles. Le Bon Coin, Vinted, Blablacar ça vous parle ? Bon ben ça, c’est techniquement de l’économie circulaire. Acheter en seconde main et privilégier la possession à l’usage.
Cette notion elle a finalement été médiatisée à l’occasion du Grenelle de l’Environnement en 2007. Et c’est à ce moment que l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise des Energies (ADEME) en a posé une définition précise : « l’économie circulaire peut se définir comme un système économique d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien être des individus ».
LES 7 PILIERS DE L’ECONOMIE CIRCULAIRE
Vous l’aurez compris, l’économie circulaire ce n’est pas uniquement le recyclage ou le réemploi. C’est ce qui en ressort la plupart du temps, parce que c’est ce qui est le plus accessible comme pratiques. Néanmoins, l’économie circulaire c’est beaucoup plus profond que ça. Pour l’ADEME, l’économie circulaire c’est trois domaines d’actions :
- l’offre des acteurs économique,
- la demande / l’usage des consommateurs,
- la gestion des déchets.
Et chacun de ces domaines s’appuie sur des axes d’orientation : les 7 piliers de l’économie circulaire.

LES 9 PILIERS DE L’ECONOMIE CIRCULAIRE | 7+2
Aux 7 piliers initiaux définis par l’ADEME, nous en ajoutons 2 autres : l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) et la data. Fin du suspense, on vous explique pourquoi.
L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE (ESS)
L’ESS est un élément indissociable de l’économie circulaire tant ces domaines sont historiquement liés. La notion de territoire est centrale dans une démarche d’économie circulaire. Elle nécessite la coopération entre acteurs à une échelle locale. Des acteurs engagés sur un territoire, pour un territoire, s’appuyant sur des ressources locales et répondant à une demande / un besoin local(e). C’est le propre des structures d’ESS. Ces dernières jouent donc un rôle de pionnier de l’économie circulaire puisqu’elles répondent à ses enjeux. Elles sont donc incontournables.
L’association de l’ESS et de l’économie circulaire permet :
- la création d’emplois non-délocalisables,
- la création de valeur matérielle et immatérielle à l’échelle d’un territoire puisque ces structure sont moteur dans la mise en œuvre d’action de recyclage, réemploi et de réutilisation dans les territoires (collecte de déchets, dépose soignée, ressourceries, coopératives… ).
Les structures d’ESS font donc partie intégrante de la plupart de nos missions d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage. On vous en donne un petit exemple par ICI.
LA DATA | LE NUMERIQUE
Notre neuvième pilier : celui du numérique, de la collecte de données. Son rôle : massifier l’économie circulaire, mettre en lien le besoin, l’offre, la demande auprès d’acteurs multilatéraux : des professionnels de la construction aux collectivités, en passant par les particuliers. La notion de numérique est également associée à la construction numérique qui permet aujourd’hui de booster l’économie circulaire via notamment la réduction des déchets sur chantier ou encore l’écoconception.
Le rôle du numérique et de la data :
- Massifier l’économie circulaire, mettre en lien le besoin, l’offre, la demande auprès d’acteurs multilatéraux : des professionnels de la construction aux collectivités, en passant par les particuliers,
- Diffuser la notion de traçabilité des matériaux de réemploi / réutilisation / recyclage pour, in fine, obtenir une véritable traçabilité quant à la mise en oeuvre de l’économie circulaire, au-delà des Bordereaux de Suivi des Déchets (BSD).
Comment on traduit ça chez Agyre ? On vous en dira plus très prochainement 🤫